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 The costume user, Sharaku-kun da!

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Hosuke Sharaku
Souche d'arbre qui distribue des tractes
Hosuke Sharaku


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MessageSujet: The costume user, Sharaku-kun da!   The costume user, Sharaku-kun da! EmptyMar 16 Juin - 21:20

Buon, je débarque par ici en espérant qu'il y a encore du monde... Mais apparemment y en a. Donc ça va...^^ *DaiSBAF*

The costume user, Sharaku-kun da! Shrakuava
LOOKS FROM : TEZUKA OSAMU STAR SYSTEM no
HOSUKE SHARAKU


Nom : Hosuke

Prénom : Sharaku

Sexe : NEUTRE, MOUHAHA. *SBAF* ...J'dis des bêtises. C'est un garçon.

Âge : Neuf ans.

Famille : Une grande soeur, Wato, lycéenne et kendôka de haut niveau, qui s'occupe de lui ; un père et une mère archéologues renommés qui travaillent en ce moment en Asie du Sud.

Voix : Satou Yuuko

Emploi dans le parc : "Personne se baladant en déguisement pour faire de la pub et distribuant des tracts". Pourquoi? Parce qu'il est trop mignon et qu'il se déguise souvent, et pas qu'en tronc d'arbre. *DaiSBAF* Après, reste à voir si un enfant de neuf ans peut bosser à ça ou pas...^^"

Magie : Plusieurs mystères planent autour de ce qu'il y aurait sous son pansement frontal, mais aucun d'entre eux n'est fondé et par conséquent il ne pratique absolument pas la magie.

Façon de dire "Je" : Boku.

Façon de dire "Tu" : Kimi.

Accent : Kantou.

Sentence ender préférés : Da/Yo.

Aime :
-Collectionner les figurines et les peluches
-Sa peluche préférée, Pogo (DAT'S NUT A FAWKIN' DANCE comme dirait l'autre), offerte par son père quand il était petit
-Son autre peluche préférée, un oiseau à gros cul rose, qu'on surnommera "Birdie"
-Se déguiser pour passer inaperçu
-Créer des déguisements
-Sa grande soeur
-P-chan
-Les super-héros dans les fictions
-Les oeuvres de science-fiction
-Les histoires qui font peur
-Les faits paranormaux
-Les histoires d'extraterrestres
-Les petits animaux affectueux
-Les livres, parce qu'ils apprennent plein de choses
-Aider quand il le peut et être poli

N'aime pas :
-Le kendô
-Les brutes
-Qu'on essaie de savoir ce qu'il y a sous son pansement
-Avoir à se battre
-Se comporter en adulte

Tics : Se frotter ou se tapoter les deux index l'un contre l'autre quand il est embarrassé ; se gratter la tête au niveau du pansement quand il réfléchit.

Traits Physiques : Sharaku fait la taille de tout enfant de son âge, c'est-à-dire pas bien grand, mais pas si petit que ça non plus. Ce qui attire davantage l'attention est sa calvitie —inexpliquée—, elle-même encore un peu oubliée aux dépend du gros détail physique que tout le monde remarque chez lui : le pansement en forme de grosse croix blanche qu'il a sur la tête. Personne ne sait ce que Sharaku a en dessous et il semble très gêné à ce propos. Il prétend qu'il ne s'agit que d'un furoncle qu'il cache par habitude, mais sa frayeur inexpliquée dès qu'on regarde son pansement d'un peu trop près a tout de même quelque chose de suspect —affaire à suivre...? Sharaku a de grands yeux bruns et ronds, très ouverts, des sourcils longs et fins, un nez petit, rond et en trompette, un peu de joues, et tout ce visage-là le rend très expressif. Il rougit ou pleure facilement, crie parfois, comme la plupart des autres enfants. La forme de sa tête chauve évoque limite celle de Casper le gentil fantôme... Also, ça le rend plutôt laid vu de dos, mais il ne faut pas trop y faire attention. Étrangement peut-être, sa calvitie lui fait une plus grosse tête, et dans certaines positions, si on ne tenait pas tant compte de la longueur de ses membres, il ressemblerait presque parfois à un bébé. Côté vestimentaire, il garde une certaine formalité presque élégante : on le voit le plus souvent avec l'uniforme pour garçons de son école, c'est-à-dire en costard vert avec une cravate bleue. Malgré tout, bien entendu, il change de temps en temps, et semble aimer quand ses vêtements sont de plusieurs couleurs.
En matière de santé, Sharaku a connu trois opérations importantes, il a eu plusieurs crises respiratoires maintenant réglées —heureusement—, et il est parfois atteint de somnambulisme léger la nuit.

Caractère : Un homme c'est censé être fort, pas vrai? Eh bien, vous avez là l'archétype du contraire. Enfant rêveur et doté d'une imagination débordante —un peu trop débordante parfois, ce qui peut entraîner des situations embarrassantes à cause de malentendus—, il ne se mélange pas beaucoup aux autres et préfère la compagnie de ses figurines à l'effigie des héros ou des monstres qu'il regarde à la télé. En plus de cela —ou par conséquent? Que dire?—, Sharaku est doué d'un caractère particulièrement timoré qui le rend faible face aux autres. À cause de sa tare physique, son pansement, il se fait malgré tout remarquer et la façon dont il réagit incite les enfants les plus mauvais à se moquer de lui ou à le brutaliser... Parce qu'il ne sait pas se défendre, Sharaku a été mainte fois victime de violences ou même de mises à l'air, ce à quoi il n'a toujours su répondre que des pleurs. La contrebalance de ce problème est que la plupart des gens autour de lui étant mauvais ou profitant de sa timidité dans un sens pas très glorieux, il est d'autant plus reconnaissant aux personnes qui sont gentilles avec lui et peut être particulièrement affectueux dans une relation amicale. En matière de personnes qu'il aime bien, citons sa soeur qu'il a toujours pris pour exemple dans ses relations... En effet, si Sharaku ne développe pas à proprement parler un sister complex, il semble apprécier particulièrement les personnalités qui se rapprochent de celle de sa grande soeur et avoir plus facilement, par conséquent, des affinités avec des gens forts, protecteurs, fermes mais au bon coeur. Lorsque Sharaku se trouve dans un petit univers hermétique auquel il est habitué ou dans lequel il se sent bien —sa maison, un endroit où il est tout seul avec quelqu'un avec qui il s'entend bien, etc.— il dévoile facilement une personnalité plus joviale, candide, prompte au jeu et à l'amusement, dynamique, serviable... Ah oui, serviable. Passons à autre chose en signalant que Sharaku est doté d'une grande politesse et de bonnes manières, et aime par ailleurs rendre service lorsqu'on lui en donne l'occasion. Mine de rien, au-delà de la simple bonne action, ça semble aussi pour lui une bonne occasion de se faire remarquer et de se faire bien voir. En matière de mangas ou d'anime, Sharaku affectionne tout particulièrement les histoires de super-héros, à propos desquels il développe une autre sorte de complexe, puisqu'il adore et admire ces personnages courageux et qui affrontent sans peur le danger en toute occasion, alors qu'il est totalement l'inverse d'eux. Cependant il aime aussi lire des livres documentaires car il y apprend beaucoup de choses, et comme tout enfant, il mémorise aisément un bon nombre d'informations pas si inutiles que ça parfois et en tout cas "impressionnantes sortant de la bouche d'un enfant" —qu'on dit—, et aime à les restituer quand il le peut, même si parfois les autres trouvent ça barbant et le font taire. Enfin, Sharaku est plutôt doué pour l'art du déguisement et peut ainsi filer quelqu'un de manière un peu plus discrète en se fondant dans le paysage, même si sa malchance et sa maladresse —ouais, à noter aussi— lui valent souvent des ennuis : quand, déguisé en chien, il ne se fait pas renifler les fesses par un autre chien, quelqu'un s'assoit sur lui pour prendre un peu de repos quand il est déguisé en souche... La souche et le tronc d'arbre semblent en passant être son camouflage préféré.

Histoire :

ARCHIVES DE L'HÔPITAL A. - 1999/2000
Nom du patient : HOSUKE Sharaku
Âge : 8 mois
Anomalie soignée : Cas de lymphome de type MALT. Cellules cancéreuses détectées au niveau des SALT frontaux.
Médecin responsable de l'opération : HONMA Jotaro-Sensei
Remarques : -Malgré le très bon déroulement de l'opération, les soins prodigués, dont certains effets ont été proches de ceux d'une chimiothérapie, ont causé une anomalie capillaire incurable. Après opération, le patient a le cuir chevelu nu et dans l'avenir ses cheveux ne pourront plus pousser.
-Il a été remarqué que patient développe de temps en temps certains problèmes respiratoires. Le cas n'est pas grave mais reste à surveiller.



~PART 1~
Ma meilleure amie est une tumeur au cerveau


C'était une journée tout à fait ordinaire comme toutes les autres. Comme d'habitude, Sharaku s'était fait arrêter par les racailles en herbe à la sortie de l'école, et il tentait de réagir comme d'habitude : non, non, il ne les évitait pas ces derniers temps, il était juste occupé, tenez, ils pouvaient prendre cette figure s'ils voulaient, c'était tout ce qu'il avait sur lui de toutes façons...
—T-t-t... Pas aujourd'hui, Sharaku. On aimerait bien savoir, pour la dernière fois, ce que tu caches sous ce gros pansement que t'as sur le front!
—C... C-C'est juste un furoncle, rien de plus! Rien!
—Alors si c'est que ça, pourquoi tu veux pas nous laisser y jeter un oeil?
—Non... Lâ... Lâchez-moi!
Traitement de la journée. Retenu par les bras par deux des types, soulevé de terre dans un même mouvement, il s'était vu infliger la mise à l'air habituelle, et se mettait à pleurer, impuissant, sans remarquer de prime abord l'énorme navet qui volait en pleine figure de la brute qui se préparait à "le mettre à nu de la tête". Eh oui. Cette fois-là pourtant, l'honneur de son pansement fut sauvé.
—Yamenachai!
La petite fille était rousse avec des cheveux qui auréolaient joliment son petit visage tout rond, et quatre rubans dedans. Elle avait une sorte de cheveu sur la langue en inversé, et remplaçant les "s" par des "ch". Elle s'appelait P, elle vivait seule dans une maison tout au bord d'une falaise près de la mer avec un médecin —un "chenchei"— qui s'était fait un nom dans le coin ; il exerçait sans diplôme et était connu d'une part pour réussir avec succès n'importe quelle opération la plus délicate possible, et d'autre part pour demander en échange d'une opération des sommes exorbitantes. Un personnage bien mystérieux. P l'aimait énormément, et elle disait être sa femme, même si ce dernier la considérait plutôt comme sa fille : et on avait beau se moquer d'elle à cause de ce qu'elle prétendait, elle répliquait toujours en décrétant qu'elle n'était pas une gamine, qu'elle avait dix-huit ans. Et le pire, c'était que c'était vrai.
P était en réalité un tératome, une sorte d'embryon parasite, qui vivait logée en tant que tumeur dans le cerveau d'une femme qui s'était fait un jour soigner par le même médecin dont on a parlé plus tôt. Après dix-huit ans de vie avec cette "soeur parasite", la patiente s'était vue retirer la tumeur par ce docteur des miracles... Et avait aussitôt déclaré qu'elle voulait voir cette chose disparaître, qu'elle ne voulait plus en entendre parler. Le médecin en avait décidé autrement ; il avait décidé de jouer un peu avec la vie... Il était parvenu, au moyen d'un exo-squelette artificiel, à donner à P un véritable corps qui lui donnait l'apparence d'une petite fille ordinaire. C'était ainsi que P était née, à l'âge de dix-huit ans... Ses éternels dix-huit ans.
—Un homme, c'est censé être fort! Pourquoi tu ne fais rien quand ils t'attaquent?
Elle avait de la personnalité, P, et à peine avait-elle sauvé Sharaku que déjà elle le brieffait sur ses erreurs. Sharaku, la tête planquée dans un livre ou se frottant les index l'un contre l'autre, ne gémissait que de faibles protestations sans trop d'effets.
—Eh bien, je t'entraînerai, moi! Tu vas voir! Je vais t'apprendre à te battre contre n'importe qui! Et tu vas devenir très fort!
Et Sharaku, à la voir brandir ses deux petits poings dans le vide avec un air déterminé, ressentait à la fois une certaine peur pour lui-même et beaucoup d'émotion. Évènement de la vie. Ça faisait causer au café dans lequel une amie de sa grande soeur travaillait comme serveur, et où par conséquent ils venaient souvent.
—Sharaku s'est enfin fait une amie... Si vous le voyiez quand il parle d'elle! Je ne l'ai jamais vu aussi heureux depuis bien longtemps... Vous savez, il dit qu'elle veut l'entraîner, pour lui apprendre à se défendre à devenir fort!
—Hahaha! Et moi, je dis que pour s'entendre aussi bien avec une telle personnalité, ton petit frère, il nous fait un véritable siscon! Il aime les personnes qui ressemblent à sa soeur...
Et la grande soeur répondait que "siscon", c'était un peu fort. Et les adultes discutaient entre eux pendant que les enfants jouaient. Enfin, dans leur tête à eux ils ne jouaient pas... C'était un entraînement des plus sérieux pour assurer à l'avenir une sécurité totale à Sharaku! On ne rigolait pas avec ça!
—Maintenant, Sharaku-kun, à toi! Essaie de me frapper!
—Hein? Te frapper, toi, P-chan? Mais... Je ne vais pas te faire mal?
—Je sais me défendre, moi!
—Dis... P-chan...
—Quoi?
—Merci... Ça me touche beaucoup qu'une personne fasse aussi attention à moi.
Sharaku baissait les yeux d'un air à la fois gêné et ému. Et P, que tant de formalités embarrassait, lui criait avec impatience que ce n'était pas le moment et qu'il fallait se battre. C'était toujours la même chose, une nouvelle habitude plus douce qui se créait. Mais les habitudes sont faites pour être brisées.
—Allez, vas-y, Sharaku-kun! Frappe-moi! Comme ça, pan!
Était venu le moment où P avait donné un coup de poing dans le vide. Rien qu'un coup de poing dans le vide sur des dizaines, qu'elle avait effectués, pour montrer à Sharaku comment faire. Sauf qu'à ce moment-là, Sharaku s'était raidi et était tombé par terre, suffoquant, les bras repliés sur la poitrine.
—Sharaku-kun? Eh... Sharaku-kun! Qu'est-ce qui se passe? Je t'ai même pas encore touché! Sharaku-kun...?


Dernière édition par Hosuke Sharaku le Mar 9 Fév - 18:03, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: The costume user, Sharaku-kun da!   The costume user, Sharaku-kun da! EmptyMar 16 Juin - 21:20

~PART 2~
Tour complet de la petite aiguille


Sharaku ne s'était pas relevé. Il n'avait pas réussi à respirer correctement de nouveau, d'ailleurs. Il s'était tordu en respirations saccadées tout le long de la route, et se tordait encore sur son lit d'hôpital. Les médecins faisaient une drôle de tête, au-dessus de leurs dossiers.
—Ce n'est pas la première fois qu'il fait une telle crise, apparemment...
—Le cas est particulièrement critique... On aurait dû l'examiner plus tôt...
De savoir quelle était exactement cette maladie, là n'était pas la question. Pas vraiment. Toujours fallait-il savoir que les gens de l'hôpital étaient loin d'être optimistes sur le cas de Sharaku. Que pour être honnête, on se demandait même si on pourrait faire quelque chose. Là se situait le degré de gravité. Wato, voyant l'état de son frère empirer, était près de désespérer... Ce fut là que tous les miracles des rencontres de ce petit monde intervinrent comme elles interviennent parfois. L'amie de Sharaku, P. Elle vivait bien avec un médecin réputé pour réussir là où n'importe qui d'autre échouait, non? Si cette homme-là pouvait sauver Sharaku, il fallait absolument qu'elle entre en contact avec lui! Ce qui, grâce à la petite P, s'avéra fort heureusement facile. Vive le Réseau de Communication Universel Régi par le Hasard. Bon... Convaincre le docteur d'apporter son aide ne fut pas bien difficile : la grande soeur l'implorait avec toute l'humilité possible, et P était en larmes à la seule pensée que son ami puisse mourir. Seulement, le problème se situa un peu plus tard...
—30 000 000 yen.
—Quoi?!
—Je m'occupe de lui pour 30 000 000 yen, pas moins. Pour moi c'est encore tellement peu comparé à la vie d'une personne...
—Mais nos parents sont loin à cause de leur travail, et je ne peux pas prendre...
—C'est à vous et à vous seule de décider, alors. Vous êtes une famille, oui ou non?
Et Wato avait fini par accepter. À condition que le médecin sauve son petit frère, elle se débrouillerait pour payer... Et comme on aurait pu le prévoir, l'opération fut un succès. Alors que l'on venait de reposer le dernier outil dans l'eau pour le rincer, les assistants déclaraient que la pression artérielle, le rythme cardiaque et la respiration étaient parfaitement normaux. Et tandis que le médecin sortait de la salle d'opération pour annoncer à la grande soeur que le travail était terminé et que Sharaku était sauvé, ils le suivirent du regard en accueillant sa sortie de leurs applaudissements.
—Sensei!
Les choses se gâtèrent alors que Sharaku n'avait même pas véritablement commencé sa convalescence. En réalité, le sensei en question quittait tout juste l'hôpital pour rentrer chez lui, en compagnie de P, lorsque des médecins affolés virent le retenir, se précipitant après lui. Il fallut le ramener à la chambre d'hôpital du patient.
—Que s'est-il passé?
—C'était... Quand on le sortait pour le ramener à sa chambre...
On était en train de faire passer Sharaku sur son lit d'hôpital, à travers les couloirs. Ce, lorsque deux hommes en blanc traversèrent l'étage en courant et en poussant un autre lit, criant à la cantonade que c'était une urgence. Mais dans leur empressement, ils heurtèrent le lit du malade ou du blessé qu'ils amenaient aux urgences au lit de Sharaku, faisant s'ébranler la perfusion au bout d'un manche qu'on avait installée pour la faire rouler à côté du patient... Le tout s'était arraché, enfin, presque tout... Car si ce n'était que ça!
—L'aiguille est rentrée dans la peau?
—Dans la veine, plus précisément... Regardez, Sensei, c'est une première radio qu'on a faite du patient... Cette chose noire que vous voyez, c'est le morceau qui s'est détaché du reste. Sur cette autre radio prise trente secondes plus tard, on constate qu'il s'est déplacé dans la veine...
—Mh, rien de plus normal... Le sang circule constamment dans le corps... Et sachant qu'il suit un parcours naturel à travers les veines et les artères... Cette aiguille est probablement en train de se diriger vers le coeur, en causant des dommages légers mais réguliers dans les vaisseaux sanguins par lesquels elle passe... Le coeur de ce garçon est en réel danger, si cette aiguille l'abîme en une quelconque partie... Et quand bien même elle parviendrait à traverser le coeur sans rien endommager, elle se dirigerait ensuite vers le poumon...
—Ce serait encore pire! Ça pourrait causer une hémorragie fatale...
Extraire l'aiguille du corps de Sharaku s'imposait si on tenait à le maintenir en vie... Mais comment extraire une aussi petite chose, qui de surcroît se déplaçait sans cesse dans le corps au rythme de la circulation sanguine? De plus, dans l'état où se trouvait le patient sur le moment, recommencer une opération aussi vite n'était pas prudent... Cela ne sembla pas arrêter le médecin des miracles dans son idée.
—On va l'extraire avant qu'elle n'atteigne le coeur. Préparez tout pour une seconde opération!
Ça semblait être de la folie, à ce rythme-là. Et pourtant, Sharaku fut reconduit en salle d'opération et anesthésié une seconde fois. Le médecin sembla réaliser une nouvelle fois un travail de virtuose, et se préparait à choper l'aiguille à un endroit précis juste avant qu'elle n'atteigne le coeur... Le compte à rebours était commencé et on pouvait compter sur les doigts les secondes avant qu'elle n'atteigne l'organe, quand...
—Sensei! On l'a perdu! L'aiguille a disparu!
Juste avant qu'elle n'atteigne le coeur, l'image de l'aiguille avait disparu de l'écran de contrôle. Plus rien, tout d'un coup. Introuvable, nulle part... On interrompit l'opération. On prit des radios sous tous les angles, on vérifia à plusieurs fois... Rien du tout. L'aiguille donnait vraiment l'impression d'avoir disparu... Au bout d'un moment, Wato et P, qui attendaient assises sur des sièges à côté de la salle d'opération, virent sortir le médecin la tête basse ; aux questions qu'on lui posait, il déclara simplement qu'on ne lui devait plus aucun argent.
Le téléphone sonnait chez P et le médecin. P, la tête appuyée sur la table, regardait dehors : elle avait perdue son entrain habituel. Affalé dans son fauteuil, le médecin lui-même donnait l'impression qu'il ne se lèverait jamais. Et puis, quand il se décida à répondre, la nouvelle fut de taille... Sans mot dire, dans le plus grand étonnement, il raccrocha brusquement, déclara à P qu'on sortait et se rua dans la voiture.
—L'aiguille est sortie d'elle-même... Et croyez-le ou non... Par ce même bras par lequel elle était entrée!
—Vous vous moquez de moi ou quoi?
Et c'était pourtant vrai. À son arrivée, on présenta au médecin la petite aiguille déposée sur une couche de coton, dans une coupelle. L'aiguille avait traversé tous les vaisseaux sanguins, sans endommager les organes, elle avait fait le tour complet du corps de l'enfant pour ressortir par l'endroit exact où elle avait pénétré le corps. "Comme une bouche aurait recraché de la mauvaise nourriture", avait commenté le médecin responsable du patient. Un petit miracle dont la seule cause était le mécanisme surprenant du corps humain... Une chose incroyable dont on était loin de tout connaître, ça, ça restait sûr...
—Je suis contente pour toi, Sharaku-kun! Dès que tu seras sorti on pourra encore travailler dur...
—Eh...? Travailler dur à quoi, P-chan?
—Quoi d'autre? Ton entraînement, pour casser la gueule aux grosses brutes!
—Ah? Ah oui... Héhéhé... Euh... Finalement je vais peut-être rester encore un peu ici quelques temps, non...?
—Sharaku!--"
—O... Oneechan... Rends-moi ma peluche!
—Il serait grand temps que tu apprennes à être moins lâche... T'es un homme, oui on non?
La vie continuait, comme elle avait toujours continué. On pensait que la médecine pouvait tout faire... Et pourtant, face à l'incident de l'aiguille, elle ne faisait pas le poids face au corps humain lui-même... Et le médecin, qui avait renoncé à un paiement qu'il ne méritait pas, quittait cette fois un patient avec de nouvelles réflexions en tête.


~PART 3~
Acchonburike!


—Voilà, Chenchei... J'ai fait ce curry chpéchial rien que pour vous!
—"Ta cuisine est toujours la meilleure, P-chan... Je suis le plus heureux des hommes..."
—Non, non, non, non, non! Ça va pas du tout! SHARAKU! Tu casses toute l'image que je me faisais de cette scène... Je me décarcasse pour t'entraîner à devenir un bon mari, et c'est tout ce dont tu es capable? Les filles ne vont pas t'aimer du tout, si tu leur parles comme ça!
—Mais il m'ennuie, moi, ce jeu-là... Tu veux pas plutôt qu'on joue à Big Mask ou à Piman?
La vie continuait avec P-chan.
—Un... Deux... Un... Deux... Un... Deux! SHARAKU!
—...Mais j'en peux plus...
—Comment tu veux donner une leçon à ceux qui te font du mal si tu n'apprends pas à te défendre?
La vie continuait avec la grande soeur aussi.
Et Sharaku, pour l'une comme pour l'autre, s'avérait de plus en plus désespérant. Toujours trop faible, toujours trop enfantin, il n'était pas un homme, ça c'était sûr, rien qu'un gamin et une poule mouillée! Ça faisait causer au café. Ce fut P qui suggéra l'idée la plus étrange qu'on ait pu imaginer... Et qui fut pourtant celle adoptée.
—Il faudrait qu'on fasse quelque chose pour lui. Ça devient ennuyeux... Et puis il grandit... Il ne pourra pas toujours rester comme ça, ou quand il arrivera au collège, tout le monde lui marchera dessus!
—P sait, P sait! Pour qu'il se comporte en adulte comme un homme... Il faut qu'il travaille! Comme les vraies grandes personnes!
—Travailler? Chotto, P-chan... Il n'a que neuf ans! Un enfant ne travaille pas à neuf ans!
—Mmh... En même temps, Wato-san, note que P-chan est bien l'assistante du Sensei, alors que ce n'est qu'une petite fille... C'est comparable...
—AH NON, c'est pas pareil! Puisque je vous dis que j'ai dix-huit ans... DIX-HUIT ANS!
—Bon, bon... Mais ça a quelque chose de comparable... Et vous, Sensei, qu'est-ce que vous en pensez?
On discuta donc pendant un bon moment sur le cas de Sharaku. Et puis, finalement, quelques jours plus tard, Wato annonçait à son petit frère qu'il partait travailler au parc d'attractions d'Akizuki. Le lieu de travail, c'était une idée de P. Parce que Sharaku aimait bien se déguiser, disait-elle, qu'elle l'avait vu faire, et que les gars dans les parcs d'attraction il y avait aussi des gens déguisés qui donnaient des papiers avec des pubs à tout le monde. Selon ses dires. Ça avait fait rire Wato. Et puis, d'après ce qu'elle avait entendu d'Akizuki no Wonderland, ce n'était pas un parc ordinaire... L'idée lui avait plu. Sharaku, lui, ça ne lui plaisait pas du tout...
—Et... Et mes cours, alors? Et l'école?
—Internet! Du moins jusqu'à ce que tu entres au collège. Je me suis occupée de l'inscription. Au moins, tu pourras plus te plaindre qu'on te brutalise à la sortie. Et puis, tu as tes livres...
—Mais... Tu viens avec moi, hein?
—Non! Ton amie P-chan l'a dit elle-même... Tu dois apprendre à te débrouiller tout seul sinon ça ne fera jamais de toi un homme! Tu devrais prendre exemple sur elle...
—P-chan... Elle, elle vient avec moi, hein, hein, hein?
—Non... Mais ne t'inquiète pas, Sharaku, pour vivre au moins, tu ne seras pas tout seul. Je t'ai recommandé à un hôtel dans les alentours, au moins tu auras de quoi te loger...
—Tu... Tu es folle, Oneechan. Personne voudra embaucher un enfant de neuf ans, et je vais me retrouver tout seul à rien faire!
—Et moi, je dis que tu vas te débrouiller, travail ou pas! Et puis, tu t'en sortiras très bien... Partout où on va on rencontre des gens pour nous aider. L'important, c'est que tu apprennes pendant un temps à te débrouiller tout seul, sans moi ou P-chan pour te pousser sans cesse dans le dos. Tu es en train de grandir, tu sais, et si tu vis sans cesse aux dépends des autres, tu ne t'en sortiras pas...
—Mais c'est trop extrême! Je peux p...
—ZET-TAI! Pas la peine d'insister, petit frère, de toutes façons tu iras. Ce n'est pas comme si je t'abandonnais de toutes façons, et puis j'ai tout prévu pour que tu t'établisses là-bas, alors c'est trop tard pour faire marche arrière.
—J'ai pas le choix...?
Alors, en imitation de cette chère P-chan dont il ressentait aussi comme un cruel abandon, Sharaku s'écrasa les mains sur les joues pour se former comme une bouche de poisson rouge, se retenant de ne pas pleurer, alors qu'il imitait la fameuse phrase fétiche de P dans les situations critiques :
—Acchonburike... Dieu ait pitié de moi!


Credits :
-Hosuke Sharaku CHARA ©️ Tezuka Osamu - Originairement du manga Mitsume Ga Tooru.
-Parties 1 et 2 de l'histoire adaptées de l'épisode 1 de l'anime Black Jack TV (2004). Début de la partie 3 inspirée de cet anime.
-Minna no CHARA ©️ Tezuka Osamu.


~~~~~~~~~~~~~~~

Code :
Spoiler:

Comment avez-vous découvert le forum? : Par Nina Akizuki, grâce à une pub qu'elle a laissée sur un forum que je suppose que maintenant elle sait lequel c'est, sachant qu'avec tout ça si elle m'a pas reconnue, c'est que je suis vraiment plus discrète que ce que je pensais. XDD

*Bows* Minna, yoroshiku nee...


Dernière édition par Hosuke Sharaku le Dim 28 Juin - 21:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The costume user, Sharaku-kun da!   The costume user, Sharaku-kun da! EmptyMer 17 Juin - 16:35

Maman cachée! <3

J'avais déjà deviné que c'était toi hier, avant même de regarder ton adresse, grâce à l'avatar du Dieu du manga! ~

Bienvenue parmis nous! Évidemment, je te valide, je trouve l'historie originale et marrante. Et son âge ne gêne aps du tout, parce que justement c'est un parc d'attractions pas comme les autres et la directrice n'a que 14 ans! XD

Bref, bref, je suis contente d'avoir un nouveau membre ici, merci d'avoir pris la peine d'écrire tout ça. ^-^
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MessageSujet: Re: The costume user, Sharaku-kun da!   The costume user, Sharaku-kun da! EmptyMar 14 Juil - 14:47

OUAAIS !
Avec la superbe image de... Imoto-Choco ~
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MessageSujet: Re: The costume user, Sharaku-kun da!   The costume user, Sharaku-kun da! Empty

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The costume user, Sharaku-kun da!
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